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BIOGRAPHIE

Diplômée de Sciences-Po, Jeanne Faivre d'Arcier est originaire de Paris. Elle grandit à Pigalle et quitte régulièrement dans sa jeunesse les néons rouges de Paname pour des voyages multicolores dans des pays aujourd'hui fermés au tourisme : le Liban, l'Irak, l'Afghanistan, la Syrie, le Yémen mais aussi en Inde et dans les pays de l'Asie du Sud-Est.

Après avoir fréquenté pendant des années la faune parisienne, elle découvre avec son compagnon, l'éditeur Christian Garraud, le bassin d'Arcachon et la presqu'île du Cap Ferret où elle vit désormais, décor de bon nombre de ses romans noirs, polars et comédies policières.

Jeanne Faivre d'Arcier à son bureau au Cap-Ferret

" Je suis née un 31 août, date fatale car jour de la mort de Charles Baudelaire ! Est-ce un hasard ? La lecture des "Fleurs du Mal" a hanté mon adolescence et m’a poussée à écrire, tout comme la fréquentation de l’œuvre de Colette, l’une de mes grandes inspiratrices littéraires.

En couple avec Christian Garraud, homme de culture, grand connaisseur de la littérature et éditeur de polars notamment chez Fleuve Noir. Notre passion commune a rythmé nos jours, riches d'aventures écrites comme une histoire sans failles, le roman d'une vie. Christian s'est éteint et son départ m'impose aujourd'hui de continuer à écrire pour rester près de lui.

 

Pas d’enfant mais une ribambelle de gamins intrépides et rebelles peuple mes romans pour la jeunesse. Grâce à Christian qui provoqua la rencontre fortuite d’un terrier tibétain fantasque et mystérieux, je découvre la "maternité" à quarante-sept ans. Lorsque Nouk est parti voler au paradis des chamanes et des lamas rouges, les chiens ne m’ont plus quittée. Je leur donne des noms d’auteurs de polars ou de voyous comme Chandler, Ripou... Leur présence dans mes livres est ma signature littéraire.

Mes premiers pas en littérature à vingt-neuf ans , par le biais d’une autofiction sur l’anorexie a été publiée par Flammarion, La Ceinture. Succès d’estime, mais les textes suivants entre l’auto-analyse et le roman policier, n’ont pas alors trouvé preneur. Virage à 180° et réinvestissement dans un champ professionnel qui m’a - fort bien - fait vivre, chasseur de tête. Quelques années plus tard, le désir d'écriture s'est de nouveau imposé,  tenace. J'ai donc mené deux fronts : ma profession et ma passion jusqu'au jour où l'écriture est devenue ma seule raison.​ Les romanciers sont des drogués, accros à leurs fantasmes. Après ces quelques années d’abstinence, j'ai replongé dans l’addiction avec le portrait d’une danseuse de flamenco vampire, Rouge flamenco. Depuis, je n’ai cessé, pur bonheur, d’inventer des histoires. Deux d’entre elles, La Déesse écarlate et Monsieur Boum-Boum, ont été récompensées par le prix Ozone et le Grand Prix de l’ImaginaireMa trilogie sur les vampires m’a valu d’être comparée à Anne Rice. Quel honneur !

 

Puis, dans Les Encombrants, je reviens dans le quartier de ma vie parisienne, Pigalle, avec les tribulations d’un bébé découvert dans un buffet abandonné sur un trottoir. J'y décris les personnages de mon quotidien d'alors : patronnes de bars, mythomanes flamboyants et putes au grand cœur... 

 

Aujourd'hui, j'ai quitté Pigalle et vit sur la presqu'île du Cap Ferret. Si bien que dans Capucine mène la danse : dentelles, cercueil et thé au jasmin , comédie policière centrée sur une  résilience et sur les déboires de trois jeunes femmes passablement déjantées, je vous emmène entre Paris et Le Pyla.

Dans  ​Crime à Bordeaux - Cristal Noir , j'ai plongé dans  le Bordeaux noctambule. Bar gay, maison isolée en bord de Garonne, appartement chic aux Chartrons, ce livre relate une histoire passionnelle entre deux hommes dont l'un disparait. S'en suit un road-movie échevelé pour comprendre ce qui s'est passé : il y aurait-il un lien avec ce tueur en série ne ciblant que de jeunes homosexuels que les flics surnomment " le frelon asiatique " ? 

Mes romans policiers pour les adultes et la jeunesse se déroulant dans la région du Bassin d’Arcachon ont été récompensés par le prix du festival Thrillers à Gujan-Mestras. Mes six petits polars pour les enfants de 9 à 12 ans se sont vendus à ce jour à plus de  46 000 exemplaires, sont sans cesse réédités et prescrits en milieu scolaire où j'interviens régulièrement pour animer des ateliers d’écriture policière.

 

Tempête au Cap Ferret a reçu au printemps 2022 un prix au collège de la Grande Motte. Mes romans jeunesse sont régulièrement en lice pour des prix littéraires. Le dernier obtenu est le prix du polar du Var à Bormes-les-Mimosas.

 

Aussi, quand je sors le nez de mon bureau bordé de pins maritimes et d'arbousiers pour vous rejoindre sur de nombreux salons et séances de signatures en France, je suis toujours très heureuse de vous retrouver ou de vous rencontrer.

 

Avec toute mon amitié ! "

Jeanne

Photo : Patrice Bouscarrut

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